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Dans un restaurant de luxe, on reconnaît immédiatement un cuisinier à sa veste grâce à sa double rangée de boutonnage et son col montant. La tenue de travail blanche joue un rôle de protection contre la contamination ou les blessures. Elle n'a cependant pas toujours été portée par ce corps de métier. En parallèle à leur renommée, la reconnaissance des cuisiniers et cuisinières s'est développée, si bien que les vestes de cuisine ne servent plus seulement à protéger et à représenter, mais aussi à exprimer la personnalité des employés et de l'établissement. Revenons sur l'histoire de ce vêtement professionnel fonctionnel et caractéristique.
Dans un restaurant de luxe, on reconnaît immédiatement un cuisinier à sa veste grâce à sa double rangée de boutonnage et son col montant. La tenue de travail blanche joue un rôle de protection contre la contamination ou les blessures. Elle n'a cependant pas toujours été portée par ce corps de métier. En parallèle à leur renommée, la reconnaissance des cuisiniers et cuisinières s'est développée, si bien que les vestes de cuisine ne servent plus seulement à protéger et à représenter, mais aussi à exprimer la personnalité des employés et de l'établissement. Revenons sur l'histoire de ce vêtement professionnel fonctionnel et caractéristique.
Le coton et d'autres fibres naturelles sont encore aujourd'hui utilisés pour nos tenues de cuisine fonctionnelles en raison de leurs qualités.
Les grands chefs cuisiniers mettent les petits plats dans les grands mais le service fait toute la différence : remercions Antoine-Marie Carême pour son succès et sa contribution à la gastronomie. Vers 1793, alors âgé de 10 ans, il débuta son métier de cuisinier et devint par la suite un célèbre chef et pâtissier français. Marie-Antoine Carême a cuisiné non seulement pour le tsar Alexandre Ier, le roi George IV d'Angleterre ou l'empereur François Ier d'Autriche, mais il a également écrit des travaux théoriques sur sa vision de la cuisine haut de gamme. Marie-Antoine Carême organisait ses repas en une série de plats en suivant sa propre dramaturgie. Il conçut des buffets selon des principes architecturaux et esthétiques, et créa d'imposantes structures à base de gâteaux, massepain et sucre, qui ressemblaient à des temples antiques. « Les Beaux-Arts sont au nombre de cinq : la peinture, la sculpture, la poésie, la musique et l’architecture, laquelle a pour branche principale la pâtisserie », avait expliqué le chef cuisinier, qui élevait spontanément le cuisinier au rang d'artiste. Dans son ouvrage de référence « Le Maître d'hôtel français », il conféra au métier de cuisinier une classification et un ordre jamais vus auparavant. Dans cet ouvrage, les cuisiniers sont représentés pour la première fois avec leurs vestes, telles que nous les connaissons aujourd’hui. Ils portaient probablement des vestes de coton blanches, car les textiles blancs étaient moins onéreux que les fibres teintes. En plus de la veste de cuisinier, la grande toque, que Marie-Antoine Carême a également inventée, témoigne de la grande fierté du métier de cuisinier.
Marie-Antoine Carême, le cuisinier des rois, était surnommé « le roi des chefs et le chef des rois ».
L'héritage de Marie-Antoine Carême a permis de libérer les cuisiniers et pâtissiers des conventions rigides associées à leur métier. De nos jours, les cuisiniers travaillent de manière créative et mettent tout en œuvre pour trouver de nouvelles saveurs et méthodes de préparation. Dans les cuisines traditionnelles également, la hiérarchie stricte du personnel de cuisine d’autrefois laisse place à d'autres formes d'organisation. La veste de cuisinier est désormais faite de nouveaux textiles et de nouvelles fibres, qui la rendent plus fonctionnelle : les mélanges de coton allient confort et capacité d’absorption avec la légèreté des fibres synthétiques et leur entretien facile. De nouvelles couleurs modernes font leur apparition à côté du blanc traditionnel, faisant ainsi parfaitement correspondre la veste de cuisine au mobilier coloré de la restauration actuelle. Ces vestes contemporaines offrent ainsi le meilleur des deux mondes : technologie moderne et tradition ancienne éprouvée.
La veste de cuisinier est désormais faite de nouveaux textiles et de nouvelles fibres, qui la rendent plus fonctionnelle : les mélanges de coton allient confort et capacité d’absorption avec la légèreté des fibres synthétiques et leur entretien facile.
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